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Chronique : Le Voyage d’Akai T1

Auteur(s) : Andrea Accardi, Massimiliano De Giovanni.

Le nouvel album des auteurs de Fou de Toi entraîne le lecteur dans un joyeux voyage au cœur d’un Japon où coexistent êtres humains et créatures du folklore classique. Il joue aussi avec quelques clichés venus des mangas, le tout dans un mélange réjouissant entre Orient et Occident.

Akai est un jeune homme qui règne sur une bande d’un quartier de Tokyo et sur leur territoire. Il semble avoir tout pour lui : le pouvoir, la beauté, l’intelligence… mais il n’a aucun sens de l’odorat. Il suffit donc qu’une fleur étrange dont il arrive à sentir le parfum lui soit offert par une diseuse de bonne aventure qui lui avait prédit une longue et bonne vie s’il atteignait la ville légendaire de Mirai pour qu’il décide de partir à l’aventure. Quatre membres de sa bande vont l’accompagner, dont Aoi, une jolie blonde qui lui tourne autour, semble-t-il sans grand succès, et Shiroi, son meilleur ami, qui manifeste pour le bel Akai des sentiments plus profonds que la simple amitié.

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Akai et Shiroi

Ce voyage leur fera rencontrer une galerie de créatures issues des légendes japonaises avec lesquelles les amateurs de dessins animés comme Pompoko ou Un Été avec Coo ont déjà été familiarisés, comme un blaireau métamorphe ou un cousin des célèbres Kappa. Il sera aussi l’occasion pour le scénariste Massimiliano de Giovanni et le dessinateur Andrea Accardi de présenter une touchante relation d’amitié entre Shiroi et Akai (celui-ci donnant la seconde place sur sa moto à Shiroi plutôt qu’à Aoi, par exemple), et de montrer de diverses façons les sentiments amoureux de Shiroi pour Akai. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Accardi ne laisse passer aucune occasion de montrer sous toutes ses coutures le physique avantageux d’Akai.

Prévu sur trois tomes, le Voyage d’Akai semble bien parti pour mélanger une belle brochette de personnages et une ambiance fantastico-urbaine dépaysante, dans un style graphique entre narration européenne et dessin influencé par les mangas.

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Les lecteurs qui voudraient en voir plus pourront lire un extrait sur le site de l’éditeur, et n’hésiteront pas à aller faire un tour sur le site des auteurs, qui propose entre autres des fonds d’écran bien sympathiques. Espérons qu’un éditeur français aura la bonne idée de nous proposer un jour Matteo e Enrico, un épais album des mêmes auteurs racontant une histoire d’amour entre deux hommes.

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Allez, une dernière illustration pour la route